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Selon Mario Dupuy, l'un des responsables de la plateforme politique « Ansanm nou fò » et conseiller en communication au palais national, le président Martelly a jugé utile de rencontrer l'ensemble des forces représentées au Parlement pour analyser la conjoncture politique et voir dans quelle mesure elles peuvent contribuer rapidement au déblocage politique du pays pour trouver la stabilité en vue d'adresser les vrais problèmes.

M. Dupuy a fait savoir que les discussions sont en cours avec le chef de l'Etat. Il n'a pas voulu préciser si ces partis politiques seron du prochain gouvernement. « Les discussions ne se réduisent pas simplement à un souci de faire partie d'un gouvernement ou pas. Au niveau de « Ansanm nou fò », nous voyons le dossier de façon plus large. C'est comment les forces politiques peuvent arriver à un pacte qu'on appellerait entente, pacte de gouvernabilité... », a-t-il fait comprendre.



Discutant de l'amendement de la Constitution, les responsables de l'OPL ont clairement souligné à l'attention du président Martelly qu' « il y avait des déclarations démontrant une manipulation du texte amendé de la Constitution et des fraudes qui l'entachent. Donc, à partir de ce moment, il est invalide. »

Le président Martelly a fait savoir qu'il a formé une commission composée, entre autres, de Me Gourgue et de Dr Georges Michel et que bientôt il prendra une décision sur le dossier. Le chef de l'Etat a aussi fait remarquer que Me Gourgues et Georges Michel l'avaient déjà conseillé de ne pas publier le texte amendé de la Constitution.

Le ministre des Affaires étrangères et Premier ministre désigné, Laurent Lamothe, a aussi participé à une partie de la rencontre. Aux côtés du président Martelly, il y avait son conseiller Grégory Mayard-Paul et le ministre chargé des relations avec le Parlement, M. Ralph Théano. Pour l'OPL, en plus d'Edgard Leblanc, il y avait l'ancien député Vasco Thernelan, M. William Renel Pierre et le sénateur Ivelt Chéry.


De son côté, le ministre chargé des relations avec le Parlement, qui a pris part à cette rencontre, a souligné que ce sont des « consultations démocratiques sur les grands dossiers de l'Etat, notre planification pour l'avenir, les élections... On a voulu aussi leur donner la primeur en ce qui a trait à la désignation du Premier ministre. Après les partis politiques Fusion, OPL et « Ansanm nou fò », le chef de l'Etat compte rencontrer d'autres organisations politiques. La présidence veut avoir de très bonnes relations avec les partis politiques, a soutenu Ralph Théano.


 

 

Robenson Geffrard
rgeffrard@lenouvelliste.com