Le Maire Jérôme ne voit aucune objection à la décision du Gouvernement et dans les explications de Thierry Mayard Paul, le Ministre de l’intérieur, sur la nécessité de remplacer tous les candidats aux prochaines municipales. Il considère son départ comme « une vacance avant les prochaines élections municipales ».
Si le Maire « semble bien accepter » cette décision, il n’en ai pas de même pour Rosny Desroche, Directeur exécutif de l'Initiative de la Société Civile qui considère que ces remplacements ne sont pas une avancée « [...] nous pensons que seul des élus doivent remplacer des élus, c'est ça que la loi dit [...] »
Pour Moïse Charles Pierre, Président de la Fédération Nationale des maires haïtiens, la réaction est beaucoup plus virulente. Il assimile le remplacement des maires à une véritable opération « Rache Manyòk » orchestré par l’Exécutif estimant que ces remplacements « mettent en péril les acquis démocratiques ». Il accuse les parlementaires d’avoir réclamé le départ des maires en fin de mandat « en vue de récupérer les dix millions de gourdes initialement destinés aux collectivités territoriales » [?], rappelant comme Rosny Desroche que « seuls des élus doivent remplacer des élus » et que cette décision de l’Exécutif a été prise en violation flagrante de la loi.
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